Peut-on perdre sa dignité ?

Texte de la conférence du vendredi 28 mars 2025 prononcée à la médiathèque Falala de Reims par Jean-Pierre Hamel, philosophe, dans le cadre des VENDREDIS DE LA PHILOSOPHIE__

Ouvrons le dictionnaire Le Robert au mot « dignité » 1. Fonction, titre ou charge qui donne à qqn un rang éminent. La dignité de comte, d'évêque, de magistrat. 2. Attitude empreinte de respect que mérite qqn, qqch. Atteinte à la dignité de la personne. 3. Prérogative (charge, fonction ou titre) acquise par une personne (un groupe de personnes), entraînant le respect et lui conférant un rang éminent dans la société.

Clairement la dignité est soit quelque chose qui est attribuée à quelqu’un et qui donc peut lui être retirée. Et d’autre part la qualité que l’on possède suscitant cette prérogative (métonymie). C’est dans ce cas que le problème se pose vraiment : car comment définir cette qualité mystérieuse qui parait consubstantielle à la personne et qui pourtant peut lui être refusée ?

- Qu’est-ce donc que cette dignité que nous croyons enracinée dans l’âme humaine au point qu’elle lui soit consubstantielle, et qui pourtant apparait également chez d’autres comme leur étant complètement étrangère au point de n’être qu’un subterfuge trompeur ? Cette alternative n’est-elle là que pour nous rappeler que l’humanité est en nous un idéal et non un attribut substantiel ? Peut-être même faudrait-il aller jusqu’à dire, comme Merleau-Ponty, que pour être homme il faut savoir être « un peu plus et un peu moins qu’homme » ?/

Après avoir exploré les différents aspect de la dignité, nous chercherons à savoir à quel respect elle nous appelle.

Un système de trois concepts : La dignité, entendue comme valeur propre à l’être humain, appelle le respect de la part d’autrui et impose la responsabilité d’en incarner la valeur Cette valeur est précisée par Kant : : « Ce qui a un prix peut aussi bien être remplacé par quelque chose d'autre, à titre équivalent /= valeur marchande/ ; au contraire, ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n'admet pas d'équivalent, c'est ce qui a une dignité. » /cf. valeur intrinsèque ci-dessous/

Plus précisément : La dignité fait partie des concepts moraux.

  • Ce concept désigne la valeur intrinsèque d’un être, /« valeur intrinsèque », c’est-à-dire une valeur en vertu de ce qu’il est et non de son utilité, et qui exige le respect/
  • Par contraste avec sa valeur d’utilité (une valeur extrinsèque).

Cette définition est toutefois purement formelle et, quand on cherche à la préciser, on le fait dans deux directions :

  • d’abord, en en distinguant différentes acceptions ;
  • ensuite, en lui donnant différents contenus.

En ce qui concerne ses acceptions, on distingue

  • le sens méritoire de la dignité, par exemple, quand on parle dans le contexte social d’un dignitaire, dans ce cas il s’agit d’une valeur qui s’acquiert mais aussi qui peut se perdre.
  • et son sens non-méritoire. Reposant sur un statut social pré-défini (sens personnel) ou qui est conférée par le seul fait d’appartenir à une catégorie d’êtres (à tout être humain est conféré une dignité, par le seul fait de son humanité). C’est de cette dignité qu’il est question dans les discussions éthiques et juridiques actuelles (cf. dernière partie), et qui est à l’œuvre dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.

Ce qui pose la question du contenu du concept de dignité  En ce qui concerne le contenu du concept dans son sens universel (…à tout être humain est conféré une dignité), les désaccords viennent du fait qu’il existe plusieurs façons de concevoir en quoi consiste notre humanité.

  • Pour certains, les libéraux, elle est constituée en premier lieu par les droits fondamentaux et par l’autonomie (= liberté individuelle).
  • Ce n’est pas l’avis des conservateurs qui, au nom d’une conception, pensent que la valeur de l’être humain réside moins dans son autonomie que dans son appartenance à l’Humanité. Dans certaines situations, la dignité humaine se voit opposée à l’autonomie de l’individu pour la limiter, comme dans les conceptions religieuses opposées à la philosophie des droits de l’homme. /L’autonomie est parfois considérée comme une alternative laïque à la notion d’âme/

Cette diversité de sens appelle un développement

4) Concept plurivoque (dualité de sens) Suivant les définitions précédentes, on peut distinguer 2 sens de la dignité : un sens social et un sens moral du terme.

  • Sens social. /cf. 1ère définition/ Quand on parle d’un « dignitaire », quand la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen dit à son « article 6 » qu’aux yeux de la loi, tous les citoyens étant égaux, ils « sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents », on établit l’égalité par le fait que les rôles sociaux, certes valorisés, n’ont pas de lien particulier avec des valeurs morales susceptibles de plus ou de moins. Ce sont des qualités attribuées a priori.

 Notre question portant sur le plus et le moins de la dignité que l’on peut recevoir et donc reperdre, le problème est donc tranché. Reste à s’interroger sur le sens moral.

  • Sens moral : deux sens

- Le premier est personnel : je veux, à mes propres yeux et sous le regard d’autrui, pouvoir être et continuer à être un individu digne de respect, non pas simplement parce que je suis une personne humaine, mais parce que je conserve l’estime de moi-même qui est alors un devoir de respect pour autrui.  En quoi consiste donc cette valeur dont le respect est source de dignité ? - Personnelle donc subjective, cette dignité est vécue consciemment et elle se déploie sur deux niveaux,

  • d’une part fait référence à l’ensemble des capacités qui caractérisent la personne en tant que telle (p. ex. l’être humain se conçoit comme supérieur aux animaux)
  • mais d’autre part elle fait aussi référence à l’ensemble des capacités qui caractérisent la personne individuelle que je suis (Einstein aurait dû se concevoir comme supérieur à l’individu lambda). Il y a donc ici une variable d’intensité dans la dignité.

Mais on l’a vu avec Kant, la dignité est liée au respect de soi : pour conserver le respect d’elle-même, il faut qu’une personne ne soit jamais mise dans une situation, de son fait ou du fait d’autrui, où elle pourrait dire qu’elle n’a plus que du mépris ou du dégoût pour ce qu’elle est devenue, parce que, en un certain sens, elle n’a plus aucune valeur. Si cela se produit, alors il est possible de perdre sa dignité, et donc qu’elle n’est pas seulement posée par un décret, comme le sera le second sens. Le cas de Gisèle Pélicot s’inscrit dans ce sens : paradoxalement dans les situations humiliantes où elle était rav alée au rang d’objet de jouissance, elle a gardé le respect d’elle-même en se mettant dans la place su sujet qui observe et juge ses bourreaux. - Le second sens est impersonnel : il existe une dignité humaine qui résulte du seul fait d’appartenir à l’espèce humaine : la dignité d’un individu humain consiste en ce qu’il est défini comme étant une personne et non un animal ou une chose. La dignité peut être considérée plus comme une norme que comme une valeur. /norme : « Règle, principe, critère auquel se réfère tout jugement ou tout comportement social »/

Mais alors, l’individu a le devoir moral de se comporter conformément à la dignité de la personne que nous sommes et que sont les autres. Ainsi, nous avons le devoir de nous comporter comme des êtres respectueux d’eux-mêmes et de la moralité qu’ils incarnent. Réciproquement comme l’a souligné Kant, nous avons le devoir de traiter autrui comme une personne humaine c’est-à-dire comme une fin et jamais seulement comme un simple moyen, à l’instar des choses. / Il faut comprendre qu’un être qui a « une fin » a des intérêts et poursuit des buts qui lui sont propres, capacité qui lui donne une valeur indépendamment de toute relation à des tiers, et particulièrement aux êtres humains qui, sans doute, aimeraient bien l’utiliser comme une ressource. / Le cas de l’abbé Pierre est exemplaire : il n’a pas respecté la dignité des femmes, parce qu’il ne les a pas traitées comme des personnes, c’est-à-dire comme des êtres qui ne saurait être instrumentalisés selon les désirs d’autrui. Sur un autre exemple on peut mettre quelqu’un en prison, mais pas le réduire en esclavage.  On peut néanmoins contester cela : les pires criminels ne sont-ils pas des individus qui ont définitivement détruit en eux cette qualité d’être humain ? Dans ce dernier cas qui en refusant de respecter la dignité d’autrui, l’abbé Pierre n’a-t-il pas du même coup perdu ce qui faisait leur propre dignité ? a moins que son œuvre caritative ne l’en préserver ?

5) Peut-on perdre sa dignité ? /Dignité humaine et dignité personnelle/ Kant lorsqu’il affirme ce qui suit : « Je ne puis refuser à l’homme vicieux lui-même tout respect en tant qu’homme, puisque tout au moins le respect qui lui est dû en sa qualité d’homme ne peut lui être ôté, bien qu’il s’en rende indigne par ses actes ; c’est que l’humanité elle-même est une dignité. » (1985, p. 141) Kant distingue alors la dignité morale de la dignité humaine : l’homme vicieux perd sa dignité morale, non sa dignité humaine, qui exige le respect quoi que fasse (ou subisse) l’individu. C’est cette dignité-là qui est reçue avec la naissance dans l’espèce humaine. C’est un dignité catégorielle. - Mais lorsque la dignité humaine est violée, alors la victime éprouve de l’humiliation, de la honte pour elle-même et estime avoir perdu le respect de soi-même, et donc sa dignité personnelle.

- Ainsi donc, dans le premier sens / personnel/, la dignité peut se perdre, à cause de ce que l’on nous fait ou à cause de ce que l’on fait. Ce n’est pas le cas dans le second / impersonnel/: on ne peut pas perdre sa dignité car, en tant que personne humaine elle est inaliénable.  Est-il certain que cette perte au niveau personnel ne déborde pas sur une perte équivalente au niveau impersonnel ? L’homme individuel pourrait-il déchoir de sa qualité d’homme ? Kant le disait : « Le mensonge est abandon et pour ainsi dire négation de la dignité humaine ». Certains comportements ravalent « l’être humain pour ainsi dire au rang des animaux. « Pour ainsi dire » précise Kant, ce qui implique qu’il n’en va pas réellement ainsi ; Thomas d’Aquin semble, quant à lui, penser que l’être humain peut en un certain sens du moins perdre sa dignité : « Par le péché, l’homme s’écarte de l’ordre prescrit par la raison ; par là même il déchoit de la dignité humaine qui consiste à naître libre et à exister pour soi ; il en arrive ainsi, d’une certaine manière quoddam modo, à l’asservissement des animaux privés de raison, de telle sorte qu’on peut disposer de lui selon qu’il est utile aux autres » Si, dans le sens impersonnel la dignité ne peut se perdre, c’est qu’elle est attachée à notre nature, à ce que nous sommes. Ainsi, on ne peut cesser d’être une personne, sauf dans la mort et peut-être dans certains autres états comme les états végétatifs permanents (respect dû à la personne en état de délabrement cérébral : l’Alzheimer total est encore un être humain qu’on doit respecter. Lois de bioéthique).  Il faudrait donc dire que ce second sens est ontologique /l'être considéré simultanément en tant qu'être général, abstrait, essentiel et en tant qu'être singulier, concret, existentiel/ plutôt que moral, car il est attaché à la nature de la personne elle-même. Comme on l’a vu, on parle de sens méritoire de la dignité pour le premier sens et de sens non méritoire pour le second (2002, p. 62). On peut aussi dire que le premier sens est lié à ce que nous faisons et à ce que nous subissons, alors que le second est lié à ce que nous sommes. Selon cette conception, on ne peut être plus ou moins homme

Le problème peut être posé ainsi : savoir si la dignité est une notion catégorielle (= attachée à la catégorie « être humain) ou scalaire (grandeur susceptible de « plus » et de « moins »). - Il y a, selon Saint Thomas, des degrés de dignité puisque Dieu a plus de dignité que l’être humain. Cela impliquerait que les êtres humains ont plus ou moins de dignité en fonction de ce qui fait d’eux des êtres humains. Mais qu’est-ce qui définit le mieux l’être humain ? L’éthique répond : sa liberté qui fonde sa responsabilité. Délaissant la notion d’âme qui relève de la foi, c’est de leur plus ou moins de rationalité, qui fonde les capacité à agir librement. La capacité des individus à agir suivant leur raison leur attribue avec l’humanité une dignité plus ou moins grande selon que leur raison n’est pas obscurcie par les passions (ou les émotions)

Si la dignité est une valeur alors, comme toutes les valeurs, elle a une dimension quantitative : quelque chose peut être plus ou moins excellent, une action plus ou moins juste, une personne plus ou moins agréable.

* Pour refuser que la dignité soit variable, il faut faire jouer à l’égalité entre les hommes un rôle aussi fondateur que la dignité, faisant alors de cette notion une valeur catégorielle : l’être humain a une propriété axiologique (de valeur) commune à tous les individus, appelant le respect inconditionnel.

Mais alors on arrive à considérer que la dignité est non pas une valeur, mais une norme / modèle de « type idéal » auquel il faut se conformer/ à laquelle tous les êtres humains sont soumis en tant qu’ils appartiennent à la catégorie de l’espèce humaine. La dignité est alors exprimée par un ensemble d’impératifs.

Exemple : dans son roman « Les animaux dénaturés », Vercors imagine qu’on découvre une population archaïque, sorte de chainons manquant entre les animaux et l’Homme, nommés les Tropis. La question est de savoir si on doit les considérer comme des hommes ou comme des animaux. Douglas Templemore, le personnage central du roman pour forcer les autorités à trancher le dilemme, décide, de tuer un Tropi (issu d’un métissage avec un humain) afin de savoir s’il sera ou non condamner pour homicide/

Récapitulatif : on peut également rester au plan moral, mais distinguer trois dignités de sens différent : 1) la dignité de statut moral ou existentiel, 2) la dignité de l’identité et 3) la dignité humaine universelle. - La dignité de statut (= la norme) est celle qui est liée à ce que l’on fait : nous nous comportons de manière digne lorsque notre conduite est en conformité avec les exigences morales. - La dignité de l’identité est « la dignité que nous attachons à nous-mêmes en tant que personnes autonomes possédant une intégrité, qui avons une histoire, un futur et entretenons de multiples relations avec les autres êtres humains » (2004, p. 75). On reconnaît dans ces deux acceptions les deux faces de la dignité personnelle définie plus haut.

En quoi consiste la dignité définie à partir du respect auquel nous sommes tenus ? 1) L’autonomie La dignité apparait avec le respect de l’autonomie de quelqu’un : « L’individu autonome agit librement en accord avec un projet qu’il a lui-même choisi, comme le fait un gouvernement indépendant qui administre ses territoires et met en place ses politiques » On comprend que la dignité de la personne est comparable à la souveraineté des États. La bioéthique reconnait d’ailleurs qu’il y a débat sur la permanence de la dignité dans des cas pathologiques On pourrait penser que le recours à la dignité, s’il est inutile lorsqu’on est en présence d’un être humain en pleine possession de sa capacité de décider ce qu’il juge bon pour lui, devient très utile, voire nécessaire, lorsqu’il s’agit de protéger des personnes vulnérables et notamment les êtres humains incapables de rationalité. On voit d’ailleurs que dans le cas de la perte ou de l’absence de cette autonomie, la dignité humaine n’est plus évoquée : « Pour résoudre les questions morales suscitées par les cas d’êtres humains non rationnels, nous ne recourons généralement pas à la dignité, mais à des valeurs comme la santé, le bien-être, la justice et l’autonomie. Il apparaît donc que la croyance en l’égale dignité humaine n’est pas centrale dans la manière dont nous nous comportons moralement avec ces êtres humains » (Jukka Varelius) Le respect de l’autonomie ne recouvre pas totalement celui de la dignité. Toutefois, à la fin de son article, Pinker reconnaît que le concept de dignité peut jouer un rôle en morale, quoique limité : il nous motive au respect des droits et des intérêts d’autrui en soulignant la valeur de ce dernier. Il nous permet donc de mieux lutter contre les humiliations que les patients notamment endurent dans les hôpitaux modernes (l’exemple qu’il donne est celui des « atroces » chemises d’hôpital ouvertes dans le dos). Mais si on y réfléchit, on se rend compte que ce n’est là rien d’autre que le respect de l’autonomie de la personne. 2) L’individualité En souvenir la dystopie du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley : Le clonage « pourrait mettre en péril la liberté et la dignité de l’enfant cloné, de ses parents et de la société tout entière. En permettant aux parents pour la première fois de prédéterminer la constitution génétique de leurs enfants, le clonage ferait de la procréation une forme de manufacture » (Kass) ouvrant la porte à un nouvel eugénisme. Définition de l’individu : celui qui peut déterminer ce qu’il doit être. John Locke, le père du libéralisme, avait affirmé : « Tout homme a la propriété de sa propre personne : sur cela, personne n’a de droit, sauf lui-même » (1992a, p. 163), voulant dire par là que nous sommes les propriétaires de nous-mêmes et avons le droit de disposer de notre personne comme bon nous semble.

3) L’épreuve de la maladie

Chaque fois, le concept de dignité cristallise un débat plus profond concernant la manière dont on conçoit la nature humaine ou l’idéal de la personne que l’on a à être : ex de la mort assistée conçue comme un moyen de protéger la personne de la perte de dignité infligée par la maladie, alors que d’autres estiment au contraire que dans cette épreuve l’être humain fait l’expérience de sa nature « Accepter de mourir dans l’humilité de notre finitude, accompagner celui qui va s’y affronter, voilà “la plus grande dignité des sujets humains” »

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https://youtu.be/9IHxhupqU

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Hamas y tapas

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